Le temps des sucres à la maison 

Le temps des sucres à la maison 

L’arrivée du printemps au Québec rime avec le temps des sucres.  À cette période on récolte l’eau d’érable pour la faire bouillir et en faire ce délicieux sirop d’érable que nous aimons tous. 

La cabane à sucre est une tradition qui plaît aux petits et aux grands. 

L’année dernière, nous avons essayé le concept de l’initiative Ma cabane à la maison et profiter du temps des sucres ensemble à Ma Yourte au Cœur des Collines (Coucou Guy). Agréablement surprises de l’expérience, nous avons décidé de le partager avec notre équipe grandissante et de vous en parler.

 

Ma cabane à la maison, un vent de solidarité 

 

L’initiative a débuté en février 2021 et cette année-là plus de 110 000 boîtes-repas ont été vendues, ce qui a généré des retombées économiques de 11,5 millions de dollars dans les régions du Québec. Ma cabane à la maison offre des boîtes-gourmandes composées de plats traditionnels de cabane à sucre à partir de 30 $ par personne. Le Québec en entier crée un mouvement de solidarité afin de soutenir nos érablières. Durant les moments difficiles de la pandémie, les Québécois à travers la province répondent en grand nombre à l’initiative. 

 

 

«La pandémie a créé beaucoup d’incertitudes pour les cabanes à sucre. Avec Ma cabane à la maison, on sait que quoi qu’il arrive, on peut faire des boîtes-repas. Ça nous donne plus de prévisibilité. Et même si nos salles peuvent désormais rouvrir au public, ça demeure une option intéressante pour allonger la période des sucres.» Stéphanie Laurin, présidente de l’Association des salles de réception et érablières du Québec et co-instigatrice du projet.

 

 

Certaines érablières ont même adapté leurs espaces en agrandissant leur cuisine ou leur espace d’entreposage pour faire des boîtes-repas à l’année.

 

«Notre cabane à sucre est passée au feu et lorsque la pandémie est arrivée, les banques ne financent plus les commerces de restauration. Nous n’avons pas pu ouvrir nos portes. L’initiative Ma cabane à la maison est arrivée à point et nous a permis de rester vivant durant la pandémie et surtout d’avoir un immense soutien de la part de la clientèle.» France Jeannotte de l’Érablière Maurice Jeannotte. 

 

Se sucrer le bec en famille!

 

Depuis, Ma cabane à la maison offre une expérience simple, réconfortante et surtout à vivre dans le confort de chez soi. Les boîtes-gourmandes nous permettent de nous réunir autant à distance qu’en présentiel et de façon plus informelle. Un moyen de rendre ton temps des sucres convivial avec ses plats préparés avec le même savoir-faire d’antan. C’est l’occasion pour toi de découvrir et d’encourager l’une des 50 érablières participantes à travers le Québec. 

 

«Nous avons modernisé la façon de consommer les repas de cabane à sucre. Les clients ont maintenant le choix; ils peuvent manger à la cabane à sucre et aussi, commander à la maison de temps à autre. L’un n’empêche pas l’autre. 

» Sylvain Arsenault, président de l’agence de communication marketing Prospek et co-instigateur du projet

Si tu veux profiter de cette expérience découverte, tu n’as qu’à sélectionner la cabane de ton choix, réserver le menu qui te convient le mieux (plusieurs options disponibles: traditionnel, gourmet, végé et sans gluten) , choisir ensuite l’option de la livraison, la cueillette en épicerie Métro ou récupérer la boîte directement à l’érablière.

 

 

 

Ce qui se passe à ma cabane reste à la maison avec Découverte Lokal! 

D’ailleurs, on a un joli code promotionnel pour toi : (decouverte10).

Puis une fois que ton menu sera prêt à être dégusté, n’oublie pas de partager avec la mention #ParIciLesSucres.

de l’équipe Lokal

site web : Découverte Lokal | Instagram | Facebook| YouTube

La minute à Papillon

La minute à Papillon

Selon un article du Figaro, l’expression «Minute Papillon» est attribuable à un serveur parisien qui répondait «Minute» à ses clients, butinant de table en table, se faisant interpeller par mille et une demandes. Notre protagoniste, surnommé Papillon, réclamait ainsi des minutes pour l’exécution de ses tâches. Il recherchait du temps, une seule minute à la fois.

Des journalistes du Canard Enchaîné qui fréquentaient son café le nommèrent alors «Minute Papillon» et c’est de cette manière que l’expression en serait venue à signifier «pas trop vite» ou, en bon québécois, «wôw minute!».

Ses clients se voyaient donc obligés d’attendre leurs plats qui tardaient à sortir des cuisines, à patienter pour un condiment manquant, à attendre pour l’addition à payer, ainsi de suite. Voilà tant de bonnes occasions pour se projeter dans une situation d’attente passive.

Ces deux dernières années, c’est Papillon qui a attendu. Certes, sa fidèle clientèle a patienté avant l’ouverture des cafés, restaurants et bars. Papillon, lui, a attendu de retrouver son travail, ce métier qui l’anime, qui le rend prompt, ardent.

 

Transformer l’attente.

 

Papillon a peut-être attendu, peut-être trouvé une nouvelle vocation, dans l’attente. Ce temps qui défilait a dû être transformé afin d’être apprécié.

Il a aussi eu le temps de penser à tous ceux qui passaient par son café, qu’il a dû faire attendre une minute de plus. Il a réfléchi à toutes ces minutes Papillon où la plupart n’ont pas su se poser, car dans l’attente, ils n’ont su que faire naître l’insatisfaction.

Et si l’attente était une opportunité, un moment à transformer, un instant suspendu entre l’insatisfaction naissante et l’occasion de se freiner? Et si l’attente invitait à la découverte… de soi, de ce qui nous entoure.

La prochaine fois que le ketchup pour vos frites chaudes se fait tarder, prenez le temps d’apprécier, de découvrir le moment présent…. d’y faire de l’espace dans l’impatience.

 

Faire de l’espace pour le temps

 

Je vous invite à créer de l’espace pour le temps, à accueillir l’attente et prendre le moment qu’elle offre pour être présent. Soyez attentifs à ce qui se révèle.

Je propose aussi une minute de silence pour tous ces employé(e)s de la restauration, ces Papillon qui retrouvent à peine le métier tel qu’elles et ils le connaissaient.

Drôlement, «Minute Papillon» servait au Café du Cadran. Décidément, le temps ponctuait cet établissement.

Tic Tac, Tic Tac, «Minute!» – Papillon

Autrice : Julie Riendeau

Recette avec le shrub au pamplemousse Les Charlatans

Recette avec le shrub au pamplemousse Les Charlatans

 

Salade de bette à carde à l’anguille fumée et shrub au pamplemousse

 

Par La vie dans mon assiette     

En collaboration avec Les Charlatans

Ingrédients : (1 portion)

-Dizaine de morceaux d’anguille fumée

-1 tasse de bette à carde grossièrement hachée

-1/3 tasse chou rouge émincé

-1/3 tasse persil plat

-1 cuillère à table huile canola

-1/3 tasse concombre en fines demi-rondelles

-1 cuillère à table câpres

-1 ½ cuillère à table graines de citrouille

-Zeste ½ citron

-Feuilles de thym frais

-Sel et poivre

 

 

 

Vinaigrette :

-1 cuillère à table huile de sésame

-½ cuillère à table sirop d’érable

-½ cuillère à table shrub au pamplemousse

 

 

 

 

Mode d’emploi :

Dans un poêlon antiadhésif, chauffer l’huile de canola. Ajouter la bette à carde, le chou rouge, et le persil. Cuire à feu doux-moyen environ 2-3 minutes. Saler et poivrer. Réserver.

Dans un bol à salade de service, déposer la salade. Ajouter le concombre, les tranches d’anguille, les câpres, les graines de citrouille et le zeste de citron. Ajouter la vinaigrette, et saupoudrer de feuilles de thym frais.

Saler et poivrer.

Décorer de branches de thym frais.

Bon appétit !

 

La vie dans mon assiette veut créer un environnement lumineux et chaleureux au quotidien. Et c’est en

composant avec des produits sains et locaux qu’on tente de concevoir un décor épuré, intemporel et vivant ! Les images dégageraient une énergie conviviale à un tel point d’avoir l’envie de faire partie de la tablée.

Enfin, le tout aura été né d’une enseignante désirant combler les temps libres lors de l’enseignement à distance, commençant par la confection de sa boulangerie, pour finalement en développer une voie professionnelle et enrichissante.

Mais c’est d’abord et avant tout le reflet d’une femme passionnée de cuisine et de photographie, moi, Laura

L a   v i e   d a n s   m o n   a s s i e t t e

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